AVEC LE METTEUR EN SCÈNE, JEAN MASSÉ ET L’AUTEUR NICOLAS GIRARD-MICHELOTTI
EN PARTENARIAT AVEC L’INCUBATEUR DE LA COMÉDIE DE BÉTHUNE
Du mardi 30 mai au vendredi 2 juin

Leur spectacle racontera le destin d’un village qui subit une pluie continue d’un an et dont les habitant·e·s voient leurs vies profondément bouleversées. L’idée est d’imaginer et de décrire la façon dont la vie (sous toutes ses formes) s’adapte à des changements aussi importants de l’environnement. La pluie tombe sans discontinuer, parfois violente, parfois très douce, et transforme petit à petit le territoire, les modes de vie, les représentations, les gens, le sens de l’existence. Un barrage menace progressivement de céder et les habitant·e·s sont contraint·e·s de partir.
Si l’écriture est en grande partie poétique, Jean et Nicolas ont à cœur de mener un travail documentaire sur la pluie et la façon dont elle peut concrètement transformer un territoire.

L’auteur et le metteur en scène seront présents une semaine en fin mai 2023 à la Ruche pour une étape de travail de cette nouvelle création que vous pourrez voir au printemps 2024 à la Comédie de Béthune.

Présentation du spectacle « Paysage de pluie »
Mardi 30 mai de 14h à 15h
« La pluie tombe sans interruption pendant un an. Dans un village, des êtres cherchent à comprendre et à s’atteindre dans cette situation profondément nouvelle qui menace leurs foyers, leurs existences, leurs relations. Partir, ou rester ? Faire avec, ou résister ?
Résister comment ? Continuer à aimer ? À vivre, encore ?
Un spectacle d’anticipation performatif, sensible et poétique. »

Possibilité d'entretien avec l’équipe artistique pour échanger autour de la notion de scénario d'anticipation
Entre le mardi 30 juin et le jeudi 1 juin sur RDV

L’Atelier d’écriture proposé à la Ruche
Mardi 30 mai de 15h à 17h
Mercredi 31 mai de 14h à 17h
En lien avec le spectacle Paysage de pluie, nous souhaitons proposer aux participants un atelier d’écriture qui portera sur la mémoire, le sensible, et l’imaginaire.

Après un temps d’échauffement physique, chacun·e sera amené·e à convoquer un souvenir lié à la pluie, et à le poursuivre par de l’invention — l’irruption d’un fait qui n’a pas eu lieu.

Paysage de pluie pose la question de l’incarnation du non-humain (la pluie, le village, un arbre, un animal, etc). Nous proposerons dans un second temps d’explorer cette écriture décentrée du point de vue humain, et nous réfléchirons ensemble, aux possibilités qui s’offrent à la mise en scène pour la représenter, sur un plateau de théâtre.